jeudi 5 janvier 2012

Anecdotes...

Bon, celui que vous attendez tous est arrivé ! Oui oui... Il s'agit bien de l'article drôle des anecdotes ! Mais petite mise au point avant de commencer : j'ai beau écrire avec "une langue pointue" selon l'expression consacrée par ma marraine adorée :-), j'adore ma vie ici. Les gens sont agréables, gentils, ouverts, généreux, pas inquiets, ils prennent le temps de vivre et d'en profiter. C'est une mentalité complètement différente qui donne l'impression d'être en vacances tous les jours. C'est absolument fantastique. Au final, même si je tourne un peu les choses à la dérision (parce que mine de rien, vous m'manquez, les gens), j'ai un respect immense pour tous les gens que j'ai rencontré ici, tellement ils ont un monde à nous apprendre.
 Je vais essayer de diviser les anecdotes en "catégorie" selon celles qui ont le même contexte...

Commençons par les bizarreries de la langue !
En allemand, il existe des mots qui se ressemblent, des mots qui ont plusieurs significations, des mots qui viennent du français... et qui donnent de quoi rire !
Nachtisch : signifie "Dessert". Quant à Nachttisch : signifie "table de nuit". Alors avec mon accent grandiose, imaginez la tête des gens quand je leur dit "J'aime cuisinier des tables de nuit belges !"
♦ Feder signifie Plume ET Ressort. Essayez de comprendre quelque chose à un cours de physique, quand vous imaginez un pendule pendu à une plume, et comptez le nombre d’oscillation de la dite plume ???
♦ Si je vous dit "Tafel" qu'est ce que ça vous évoque ? Moi, à cause du néerlandais, ça m'évoque une table. Mais en allemand, c'est un tableau noir. "Va m'écrire la solution de cet exercice sur la table s'il te plait !" Pardon ???
♦ Regal est également un mot qui existe en allemand. Un ami ? Tu parles ! Regal signifie étagère.
♦ Dans un autre genre, mais il y a quelques temps, j'aidais Léon à étudier son vocabulaire de français. Je lui ai demandé comment se traduisait "Doutes". Il m'a tout naturellement répondu "Zwiebel !". C'était bien essayé mais Zwiebel... C'est un oignon ! Et oui Léon, le doute, ça se dit Zweifel.
♦ Il existe aussi toute une foule de mots empruntés au français. Ce qui est drôle, c'est de les imaginer prononcés à l'allemande... Garde-rowbe, Verzailles, Renaiwssance, Révolussionn, Crouwtonws... De quoi sourire !
♦ Il y a aussi les Allemands persuadés qu'ils connaissent des mots drôles en français. J'ai ainsi appris qu'en français, on ne mange pas du salami... Mais du salamu !
♦ Et la dernière, juste pour rire... A l'école, il y a une très grande salle, plutôt chic, utilisée en majorité pour les examens et les interros importantes. Cette salle se nomme "Aula". Joli paradoxe, car la traduction de Aula n'est rien d'autre que... Salle des fêtes ! Tu parles d'une fête...
♦ Sinon, dans le genre de mots qui vous fait douter... Die Decke. Ce mot peut signifier plafond, couverture et nappe. Et probablement encore d'autres que je n'ai pas découvert. Tu parles d'une confusion, quand tu connais juste le mot "couverture" et qu'on te parle du plafond...
♦ L'autre jour, j'étais chez Sebastian et pour une raison que j'ai oublié, je fais une blague stupide en référence à Star Wars (si je me souviens bien, on regardait encore un de ces films asiatiques bizarres qui squattent toutes les chaînes de télévision allemandes après 1h30.). Et là, il me regarde bizarrement sans comprendre, et me sort "Jedi ? C'est quoi ça, un jedi ?". Bien sur comme moi, en lisant ce mot, vous le prononcer "Djedaï". Et ben non, en allemand, ça se dit... Yédi. (Non non, pas Yédaï, seulement Yédi). Directement, en pensant au "Ritter Yédi" je me suis dit que Star Wars devait être vachement moins classe, en allemand... Pour une fois qu'en français, on a une traduction meilleure que les autres !
(Yédi, non, mais sérieusement ?)


Venons en maintenant aux répliques drôles !
♦ Me voici à mon premier cours de morale en anglais, en classe de 12e. Au début du cours, le prof réponds aux regards intrigués par ma présence en déclarant rapidement que la nouvelle élève est étudiante échange etc etc. Alors la soudainement, un type se lève traverse toute la classe, un grand sourire sur les lèvres et me lâche un tonitruant "Ohw ! Are you from America ?". Avec un petit sourire, je lui réponds simplement "No, from Belgium". Il s'est contenté de me regarder d'un air désappointé avant de retourner s'asseoir avec ses copains, sans jamais plus m'adresser un mot. Dans le genre "Va te faire voir, tu m'intéresses pas en fait" on pouvait pas faire mieux...

♦ Un peu plus tôt dans la même journée, premier cours de morale en anglais, mais en 11e cette fois. A la demande du prof, je me présente rapidement et termine en disant que je suis en Allemagne pour... apprendre l'allemand (grande surprise, mais y en a qui se demande, je vous jure). Et là, y a un petit malin (au demeurant fort sympathique) qui me lance à la volée "C'est donc pour ça que tu viens en cours billingue !" relevant le paradoxe de ma présence à un cours d'anglais. Merci de ton intervention pertinente cher ami, mais je veux AUSSI apprendre l'anglais, ça se révèle souvent pratique :-).

♦ La semaine dernière, je vais trouver ma prof d'allemand pour lui demander de m'expliquer une faute que j'ai faite dans un travail de la semaine précédente. J'avais écrit un pronom à l'accusatif et non au datif et je ne comprenais pas pourquoi. Elle lit la phrase, puis me répond simplement. "C'est simple, ça répond à la question Wem ?". C'est bien madame, mais c'est comme si je te disais "Ca répond à la question à quoi ?". Mais pour moi, ça peut bien répondre à Wem, Wen, Was, Wessen... Je fais pas la différence :/. Elle s'est contentée de me dire que quand je sentirai la différence, je ne ferai plus la faute... Ok, merci de votre aide.

♦ En cours d'anglais en promotion sociale, premier jour, présentations. Je discute avec un homme qui, lorsque je lui dit mon prénom, ne trouve rien d'autres à me répondre que "Coraline, c'est un prénom sacrément bizarre !". Je n'aurais presque pas relevé si lui ne s'était pas prénommé... Falk. Je lui ai gentiment répondu que par chez nous, Coraline c'était tout de même assez courant, et donc pas plus bizarre qu'autre chose. Et qu'en Belgique, ce serait "Falk" le prénom bizarre. Il a été vexé... Désolée, chacun son tour...

♦ A ce même cours, mais la semaine suivante, discussion avec un autre "élève" absent la première semaine. Quand je lui révèle que je viens de Belgique, il se lance dans un brillant laïus sur les problèmes de la politique belge. J'ai donc appris qu'en Wallonie il n'y a que des ouvriers sans travail, qu'on est des bons à rien, qu'on vit sur le porte-monnaie des Flamands, qu'on a un taux de chômage tellement bas qu'on frôle la guerre civile, qu'on bloque toutes les avancées politiques car on refuse de se détacher de la Flandre parce qu'on est pas capables de se débrouiller seul, ... Tous les bons vieux clichés sur la Wallonie quoi. Je lui ai expliqué qu'en gros, les Wallons sont tout de même des gens normaux et j'ai tenté de lui faire comprendre d'où venaient les problèmes de la Belgique. Le tout en anglais parce que sinon, c'est pas drôle... Si j'avais su que ça me poursuivrait jusqu'ici, ces histoires de politique !

♦ J'arrive maintenant à la plus belle remarque que Léon m'ait faite. J'ai véritablement découvert le plaisir d'un petit frère. Il m'agaçait gentiment dans la cuisine et essayait de me chatouiller alors que j'avais froid et que je tentais, malgré ses assauts répétés, de me faire chauffer du lait. Je lui fait remarquer qu'il est embêtant parfois. Là dessus, il m'a juste regardée avec un grand sourire et m'a répliqué un triomphal "Mais j'ai le droit ! Je suis ton petit frère !" Imparable...

♦ Une des répliques les plus drôles qu'il m'a été donné d'entendre depuis mon arrivée, a été prononcée par un français, un des premiers jours de l'échange. J'étais en ville avec un groupe d'allemandes et de français pour une "chasse au trésor" et en se perdant dans les deux langues, ils finissent par parler anglais. Une des allemandes pose une question à un français, qui la regarde avec des yeux de merlan fris et ne comprend pas. Une des françaises traduit alors, et se moque de son copain, car la question était très simple (j'avoue ne pas m'en souvenir !). Et là, dans un grand élan convaincu pour sauver sa réputation, il nous a juste répondu ... "Ouaaiis jsais bien ! Mais tsais, jparle anglais mais jle comprends pas stout !" J'ai tellement ri, qu'il m'a fallu près de dix minutes pour traduire aux allemandes...

♦ Un beau jour Léon et moi étions seuls à la maison, c'était le début de mon séjour et je n'avais pas encore trop mes marques ici. Un de ses amis passe alors lui rapporter un cd et comptant rester un peu, Léon lui apprend qu'il doit partir. Venant me prévenir de son départ, je fais la fausse malheureuse en disant qu'il ne devrait pas m'abandonner comme ça. Il est alors redescendu et a dit à son copain qu'il serait sympa de sa part de me garder, car je n'étais pas capable de rester seule. Du premier étage, j'ai juste entendu un "QUOI !? MAIS TU RIGOLES !?". Il l'avait pris au sérieux...

Je finirai maintenant avec les situations et les images amusantes que j'ai pu voir ici...

♦ Imaginez vous un bel après-midi de septembre à Freiberg. Le soleil brille le ciel est bleu, tout est calme. Freiberg la bonne catholique, les petits n'enfants jouent dans le parc sous l’œil attention des mamans et Coraline rentre d'avoir été faire ses courses en ville. Il fait beau, je suis de bonne humeur, j'écoute de la musique fort. Perdue dans mes pensées, je ne fais pas tellement attention où je vais en traversant le parc, connaissant déjà le chemin. Quand soudainement, je vois une silhouette entrer et ressortir rapidement de mon chant de vision et par-dessus la musique, j'entends une voix qui semble m'interpeller. Je reviens rapidement dans la réalité pour réaliser que, n'ayant pas fait attention, j'ai entrepris de traverser le groupe de Punks qui squatte habituellement le parc durant les après-midi d'été. Je me suis donc retrouvée au milieu de 10 ou 12 Punks, l'expression insondable et tous une bouteille de bière à la main. J'ai pris le parti de faire semblant de rien et j'ai gentiment continué mon chemin jusqu'à la maison. Brusque retour à la réalité... Même si l'instant d'après, je me suis tapée un bon fou-rire.

♦ Nous voici aux environs de la fin septembre, à l'escrime. On a terminé l'entraînement un peu tôt, tout est déjà rangé mais en réalité, on a encore dix minutes... Cette semaine-là, c'était Sébastian, le fils de l'entraineur qui gérait l'entraînement, et il décide qu'on fera quelques jeux de réflexes avant de finir. On commence donc le célèbre jeu du "chameau-chamelle" ou simplement "1 et 2" qui, pour ceux qui ne consistent pas, se résume à : on divise le groupe de joueurs en deux, on fait deux lignes qui se tiennent face à face, et chaque ligne reçoit un mot/un nombre.... bref, un signal. "L'arbitre" crie soudainement un des signaux, et la ligne concernée doit rapidement fuir alors que les autres doivent rattraper leurs partenaires avant qu'ils n'atteignent l'autre bout de la salle. Simple en apparence.
Pourtant, je ne suis jamais foutue de retenir dans quel sens je dois courir quand j'entends mon signal. C'est donc un jeu qui, au grand amusement de tous, me cause beaucoup de difficultés. Mais en plus, ce cher Sébastian nous l'a compliqué en voulant jouer avec des fruits et des légumes. Moi, tout naïve, je m'attends simplement à ce qu'il crie "fruit" ou "légume" mais non, évidemment, il a précisé. Je me suis retrouvée paumée, au milieu de la salle, les bras écartés avec un grand sourire. La situation était d'un tel ridicule, qu'on s'est regardés et on s'est tous les deux pris un fou-rire monstrueux. Et oui, la richesse de vocabulaire n'est pas encore mon fort... et j'avoue m'être vraiment sentie stupide, sur le moment. Mais bon, on en rigole encore :-).

♦ En Belgique, je dors dans le grand luxe : un lit deux personnes de 160cm. Alors ici évidemment, le lit une personne de 80cm m'a donné du fil à retordre question adaptation. Ce lit, bien que très confortable, est entouré de "barrières" de métal sur trois côtés (des fois que j'essayerai de m'enfuir à travers mes murs ou mon étagère, on sait jamais...). Et malheureusement, habituée à mes 160cm, j'ai souvent essayé de dormir plus loin que ce n'était possible. Vous n'imaginez pas le nombre de fois où je me suis réveillée en pleine nuit, avec un mal de crâne et un grand "KLOONG" quand ma tête, prise dans l'élan du sommeil, venait se fracasser contre la barrière... Bonne nuit les petits !

♦ Une des situations les plus drôles qu'il m'a été donner de voir à Freiberg, est une pin-up en vélo. Imaginez vous une de ces filles de 16 ans, qui se trimballent en talons trop hauts, avec une robe au ras des fesses, la petite miss toute parfaite, toute maquillée, machin chouette... Je suis sure que vous visualisez très bien. Ca devient drôle par contre, quand la fille en question veut rentrer chez elle et que le seul moyen de transport qu'elle a à disposition, c'est un VTT trop grand. Mais voir cette fille, qui escalade son vélo, essaye de ne pas montrer sa culotte à tout le parc et se débattre avec ses talons qui se coincent dans les pédales... Non de dieu, c'était tout simplement épique. Gérald a presque fait une photo de la scène, mais il a réagi trop tard. Dommage parce que vraiment... c'était à voir !


♦ Je suis tombée un jour, complètement par hasard, sur ce panneau à Freiberg...

Si c'est si gentiment demandé, bien entendu que je fais une photo...

♦ Et sur celui-ci, qui m'a aussi beaucoup fait rire... Le texte dit "Les pin-ups en rose... Pour un Freiberg plus propre !"

samedi 19 novembre 2011

Je vais récupérer mon retard... Un jour !

Bon, me voici bien à la bourre dans mes articles. Je promets que je culpabilise... Un peu ;). Je vais essayer de résumer un peu mes prochains écrits, histoire de rattraper mon retard.

Je m'étais arrêtée à l'échange linguistique avec l'école française, et je ne vais pas continuer dans l'ordre chronologique, sinon, je vais encore devoir écrire 6 articles pour tout rattraper. Et j'avoue que je suis fatiguée, j'ai envie de donner des nouvelles, mais pas d'écrire dix nouveaux romans, donc pour cet article et peut-être les quelques suivants, je vais écrire un petit compte-rendu de différentes situations. Thématiques à venir : école, amis, sorties, équitation, vacances et tourisme. (Cela dit, promis, pour le voyage à Berlin, je ferai un article spécial).

Je commence donc par la thématique École.
 Depuis l'échange, je dois dire que tout a pas mal évolué, et dans un sens très très positif. Plus le temps passe, mieux je comprends les cours et moins je m'y ennuie. Je fais partie des groupes à part entière en anglais et morale, je fais les interros et présente des travaux au même titre que les autres et ça me réjouit, car au moins, je me sens utile à quelque chose ! D'autant qu'en anglais, je peux intervenir au vol, donner mon avis, et sembler avoir une activité cérébrale plus rapide qu'une huître en hibernation. Faut dire qu'il y a certains jours (géo et physique essentiellement), ou je passe mon temps à copier bêtement ou à faire des petits dessins ou autre chose de très stimulant. Les deux profs concernés doivent me considérer comme un cas désespéré, je crois. Même si en soi, ça me permet de me reposer un peu, c'est parfois pas un mal :D.
Sinon, ma grande fierté de la semaine dernière a été de suivre complètement le cours d'Histoire, de même poser une question (les abréviations foireuses en allemand, c'est pas encore mon truc) et même de signaler une faute au tableau. Je crois que ce jour là, la prof n'en est pas revenue. Non seulement, "mais elle parle !" mais en plus "elle y comprend quelque chose !". Il faut dire qu'en première heure d'Histoire, les autres élèves ont fait une interro, et j'étais tellement crevée que je me suis juste écroulée sur mon banc pour faire la sieste. Littéralement. La prof est venue me trouver, l'air un peu peinée, me disant que si je voulais aller à la cafet' boire un café, y avait pas de problèmes... (Ce que j'ai fait à la pause, après la sieste). Pour le moment, ça se passe bien, donc. Les journées commencent à être plus intéressantes, à passer vite et je me sens vraiment à ma place.

Amis
Tout est venu de Burkhard, il faut dire ce qui est. Maintenant, son groupe d'amis m'accepte peu à peu, ce qui fait que je sors plus souvent, ce qui a pour conséquence que les autres gens de l'école me voient fréquenter les mêmes endroits qu'eux et se disent que je dois probablement être sympas, du coup, ils me tapent la causette à l'occasion, donc je me fais de nouvelles connaissances... Bref, c'est un peu le jeu des engrenages et même si on peut pas dire que j'aie un super groupe d'amis qui déboite du pangolin supersonique, beaucoup de gens m'ont à la bonne. Ce qui a au moins le bon côté de me faire accepter partout ! D'ailleurs, je commence à avoir ma petite popularité, c'est plutôt marrant... Et grâce à quoi ? A mon exposé et aux chocolats belges, pardi ! En deux mots pour ceux qui ne sont pas au courant : j'ai passé quelques heures dans différentes classes de français à présenter un exposé de presque une heure sur la Belgique. Alors non seulement, certains ont même trouvé ça intéressant, mais je les ai tous unanimement séduits par mes généreux dons de Côte d'Or à la fin de mon long blablatage. Faut ce qu'il faut pour réussir, hein :D.
Sinon, j'ai enfin rencontré les autres étudiants d'échange de mon école ! Un Mexicain et une... Argentine ? ou Mexicaine. J'en sas plus rien, en fait. Bref des spanishophones, mais qui sont là depuis tellement longtemps déjà, qu'ils sont déjà parfaitement bilingues. Enfin, ma rencontre avec Barbara a été assez drôle puisqu'elle m'a un jour abordé dans l'atrium en me demandant "Eh, salut, tu serais pas étudiante échange des fois ? Ouais, ben ça se voit !". J'ai jamais que papoté quelques minutes avec elle, mais elle est drôle et vraiment sympa, et on se croise à l'occasion en sortie. Quoiqu'il en soit, ça a été plutôt agréable de papoter avec elle, vu qu'on vit la même chose :).

Sorties
Les sorties se suivent et s'accumulent, pour le moment ! J'en ai toujours au moins une par week-end, parfois deux, et si y a un jour férié dans la semaine, ça peut monter encore... Je vais plus ou moins en concert toutes les deux semaines avec Burkhard et son groupe d'amis, concerts qui sont devenus des valeurs sûres pour l'amusement (pas forcément pour la musique, par contre...), car ils sont presque essentiellement fréquentés par des gens de l'école. Parfois, on se retrouve simplement assis sur des bancs à côté de la salle, à papoter de tout et de rien, avec des gens qu'on connait juste de vue et à qui on dira plus bonjour le lundi matin. C'est un peu particulier, mais l'ambiance est toujours bonne, et c'est plutôt agréable de savoir qu'on est juste entourés de gens "connus", car tout le monde fait un peu l'andouille sans embêter personne, car tout le monde est pote avec tout le monde, et la sécurité fait que s'emmerder. (Parce que oui, peu importe la soirée, le concert, le plus petit machin qui soit, y a toujours un ou deux gorilles minimum avec leur gros pectoraux et les t-shirts noirs SECURITY à l'entrée. Ca me surprenait pas mal au début, mais au final, on se demande surtout à quoi ils servent...).
Sinon, j'ai également redécouvert que j'aimais bien aller en soirée. Ca m'a pris mardi dernier quand j'ai été invitée par des étudiants de l'unif, que je connais grâce à l'escrime, à une soirée sur le Campus. On a commencé à 17h avec les courses, la préparation des pizzas et le souper, puis à regarder des vidéos àlakon jusque 23h30, pour enfin finir avec la soirée. Je suis rentrée à 4h30 crevée comme pas possible, mais je m'étais excessivement bien amusée. Moment très différent de tout ce que j'avais vécu avec les autres (faut dire qu'ils avaient tous 21-22 ans, d'habitude, la moyenne d'âge de mon groupe tourne dans le 16-17...). Cela dit, je dois dire qu'entre les 4 jours à Berlin pendant lesquels j'ai dormi environ 12h (j'ai compté, oui oui oui), la nuit trop courte de lundi à mardi, et la soirée jusque 4h30 mardi... La semaine commençait rudement. Ajoutons à ça, un verre en ville mercredi jusque 23h, jeudi escrime puis traîner encore avec les gens de l'escrime, vendredi re-soirée jusque 2h30.... Je suis bien entamée ce soir. D'ailleurs, normalement, je devais aller en concert. Mais j'ai vraiment pas pu XD.
Petite précision pour finir ce paragraphe : non je ne deviens pas une folle de sorteuse sans limites. Je suis sortie mardi jusqu'à 4h30... mais mercredi était ferié ;).

Bon, je suis fatiguée, je m'arrête déjà là. Le prochain article sera composé d'un résumé de mes vacances à Heidelberg et de toutes les autres excursions que j'ai fait depuis que je suis là, à comment évolue ma pratique équestre et sans doute l'un ou l'autre autre machin, selon ce que j'aurais vécu d'ici là... Il n'y aura surement pas de photos pour cet article-ci, mais les prochains seront bien fournis :).

Bonne nuit !

mercredi 26 octobre 2011

Nous y revoilà enfin !

Dresde : Entrée de l'Opéra

Pfiou, c'est vrai que je n'avais plus écrit depuis un moment. Faut dire que j'avais de bonnes excuses, j'ai été pas mal occupée ces derniers temps ! Mais maintenant que je suis en vacances depuis une semaine et demi (mwahahaha !), je crois que je n'en ai plus !
Bon, petit rappel du dernier épisode : excellente journée le vendredi avec tous ceux qui participent à l'échange linguistique, j'espère continuer à y prendre part, dès le lundi... Et j'ai pu !

Nous voici donc le lundi, avec au programme : excursion dans les anciennes mines d'argent, repas à la pizzeria du coin (très allemand, tout ça !), bowling et enfin, soirée sportive !
Dresde : Bâtiment dont j'ai oublié l'utilité
Pour ce qui est de l'excursion dans les mines d'argent, j'avoue ne pas y avoir pris part, car c'était une espèce de visite guidée en mode spéléologie, et après avoir attrapé le vertige à cause du "cran" dans lequel je suis montée, je n'avais pas envie de devenir claustrophobe. Par conséquent, je suis sagement restée sur la terre ferme avec Lisa, à faire des photos ! On a passé deux heures à discuter et à écouter de la musique et ce n'était pas désagréable, d'autant qu'il faisait superbe (si on met à part l'invasion de fourmis... Détail !). On s'est ensuite rendu avec tout le groupe à une pizzeria pour manger un bout (mais juste un, quantité limitée les amis !) pour enfin aller jouer au bowling. Les parties en elles-mêmes ont été plutôt embêtantes (quand on est trop, ça devient vite chiant, le bowling, je trouve), par contre le décor... Mwahaha ! Club du bowling du troisième-âge et j'avoue m'être éclaté à regarder jouer le club de petits vieux sur la piste à côté de nous : entre les mamis qui se dandinaient après avoir fait un strike, et les papis qui n'arrivaient plus à soulever les boules... Tordant !
Au fond, la journée n'a pas été excessivement palpitante, mais on s'est bien amusés et j'ai enfin servi à quelque chose (*service de traduction instantanée ON*). Par contre, la soirée sportive s'amorçait plutôt bien, avec la perspective de... jouer au volley ! Et ça faisait tellement longtemps que je n'avais plus pu frapper dans un ballon que je n'en tenais plus en place. Et je me suis défoulée, ça je vous le jure !

Dresde : Frauenkirche
J'ai en effet appris que Burkhard (souvenez-vous, le gars de 11e dont je parle au précédent épisode !) est un ancien volleyeur et comme le courant passe bien... On a abandonné les indécis et on a été s'échauffer ensemble. Au final, on a quasiment que joué ensemble xD. Pendant les matches, on se privilégiait les passes entre nous et on a noué une belle complicité ce jour là. Il faut avouer que pendant les deux heures et demie qui nous étaient données, on a fait, je crois, 5mn de pause (et couchés à terre, respiration haletante... Quoique plus pour moi que pour lui, j'avoue). Je me suis déchaînée comme je ne l'avais plus fait depuis longtemps, et ça a rechargé mes batteries à bloc. Après ça, j'espérais aussi qu'on allait vraiment devenir amis, car je commençais à en avoir marre que les gens m'adorent un jour pour m'ignorer le lendemain...





Dresde : Une fontaine du Zwinger
Allez, je gâche le suspens ! On est véritablement devenus amis, au point que je squatte mon temps libre à jouer de la guitare chez lui, qu'il relit mes exposés de français pour voir si c'est compréhensible et au final, on finit toujours par écouter de la musique ou regarder des vidéos stupides sur internet. Bref, petite présentation pour l'occasion : Burkhard, second d'une fratrie de ... deux frères est en 11e année. Passionné de sciences, il veut étudier la biologie et avoue lui même être une buse pour les langues. Cependant, si je ne l'ai jamais entendu en anglais, je le trouve plutôt bon en français (surtout quand je passe mes récrés à l'aider à faire ses devoirs ><). Il a essayé de me faire croire au début, qu'il était fan de jazz, puis a renoncé. Faut dire qu'avec des t-shirts de groupes et des cheveux deux fois plus longs que les miens, fallait pas me faire croire que ce type là n'écoutait pas du rock et du métal hein ?? J'ai gagné, comme toujours *fuit*. Mon dossier de musique a grossi de 2Go depuis que je le connais xD. Sinon, il est aussi passionné et on verra dans un prochain article, en quoi ça peut être très utile...

Dresde : Statue de Martin Luther
Bon, on ne traine pas, et on passe au mardi ! Le programme de la journée c'est Leipzig ! J'étais super impatiente au début, puisque c'est LA grande ville des environs. Cependant, j'ai été plutôt déçue ; deux heures de voyage en car, dans un car qui ressemble plutôt à un vieux bus TEC : super inconfortable, en somme, et la ville est moche. Et le temps tout gris n'y a rien changé... Côté positif, on a passé la matinée dans une expo sur la forêt Amazonienne et même si c'est pas ma tasse de thé à la base, je l'ai trouvé très bien faite et j'ai été pas mal impressionnée. J'ai du y apprendre beaucoup de choses, mais comme j'ai déjà oublié ce que j'avais bien pu apprendre, on ne va rien dire :D. Ensuite, on a eu un temps libre beaucoup trop long par rapport à ce que vaut la ville, du coup, j'ai discuté avec Burkhard en faisant le tour du centre-ville pendant 3 heures. Bref, on s'est fait chier.

Dresde
Le mercredi se promettait par contre beaucoup plus intéressant, avec la visite de Dresde. Malgré des temps libres encore trop longs par rapport aux possibilités offertes (c'est sur que si on veut faire du shopping, les deux heures de temps libre, c'est cool, mais comme vous me connaissez...). Par contre, Dresde est une très belle ville ce qui permet au moins de s'y promener de manière intéressante. Surtout que les deux premières heures de la journée ont été consacrées à une visite guidée (que j'ai suivi en allemand, bien qu'il y avait un groupe en français !) et la visite d'un musée absolument magnifique. Comme "d'habitude" dirais-je, Burkhard et moi sommes passés pour des extra-terrestres à nous extasier devant les antiquités des princes turques, pendant que les autres filaient chez McDo et H et M. Y a plus d'jeunesse... :-). Que ce soit de Leipzig ou Dresde, j'ai quelques photos potables que je mettrais prochainement : priorité au racontage de vie !

Dresde : une autre église
Le mercredi soir, se tenait "la soirée d'au revoir" en effet, les Français s'en allait déjà le jeudi midi ! Soirée très agréable, super bon repas préparé par tout le monde ensemble (enfin, chacun amenait sa broutille, mais c'est pas grave, c'était chouette quand même), on a joué au foot, au basket, au ping-pong, au billard et au kiker (aucune idée de comment ça s'écrit), dans une grande ambiance bonne enfant et ça braillait de l'allemand et du français approximatif dans tous les coins : c'était super chouette. La soirée s'est malheureusement finie trop vite (on devait quitter les lieux pour 21h30...) et tout le monde était super triste. Là, on peut faire une comparaison entre le vendredi après-midi ou tous les Français et les Allemands se tenaient chacun de leu côté et le mercredi soir, où tout le monde se prenait dans les bras presque en pleurant. Marrant et touchant à la fois !


Dresde : Entrée du Zwinger
Le jeudi matin, on a rempilé avec un petit déjeuner commun (un vraiiii petit déjeuner <3), avant d'emballer les affaires de tout le monde et de partir en troupeau jusqu'à la gare. Évidemment, ce jour là, on a pas fait grand chose, outre chanter des chansons, pleurer, se prendre dans les bras et se promettre de jamais s'oublier. Même moi, qui bien qu'ayant participé, suis toujours restée un peu "en dehors" (je suis ni Française, ni Allemande et n'accueille personne chez moi, je suis déjà accueillie ailleurs...), j'ai eu un petit pincement au cœur de les voir partir (et ça ne tient pas au fait qu'ils me permettaient d'avoir un peu les oreilles en vacances !). Notons sur cette semaine la rencontre de Eddy, l'étudiant-échange de Burkhard (on reste dans les mêmes gens, vous allez m'dire), qui est véritablement tombé amoureux de l'Allemagne, de l'allemand, des gens et de leurs valeurs... Je me reconnaissais un peu chez lui, et ce grand gars désillusionné au grand cœur qui n'est pas du tout la racaille qu'il donnait l'impression d'être me donnait presque envie d'avoir un petit frère... Bref, de belles rencontres. (Et là,je me rends compte que je commence vraiment à avoir des soucis de vocabulaire, car j'ai l'impression de commencer et de finir tous mes paragraphes par "bref" ou "allez". Rien qu'ici, sur une phrase, j'ai déjà écrit deux fois "commencer").

Dresde : Panoramique sur l'Elbe, qui sépare la vielle et la nouvelle ville
Quant à savoir ce qu'on a fait le jeudi après-midi... J'en ai plus aucune idée. Par contre, le vendredi, ça a été une journée plutôt chouette. Retour dans la "routine" de l'école, sauf que ce vendredi, c'était le "Sporttag", comme son nom l'indique, une journée où on fait du sport ! Retour avec ma classe de 10e cette fois (qui se demandait d'où je revenais, à force de ne presque plus me voir nulle part...), pour jouer une petite heure au volley et ensuite, faire une heure de Yoga. En volley, j'me suis plutôt embêtée, j'ai joué comme une clinche et le match ressemblait plus à du ping-pong qu'autre chose. On était très loin du défouloir du lundi précédent... Quant au Yoga... PLUS JAMAIS. PLUS JAMAIS. J'ai eu l'impression de me faire fracasser les articulations pendant une heure, en respirant de l'encens et en écoutant des ondes faites en tapant sur des vieilles casseroles. Je suis vraiment curieuse de savoir d'où ça leur vient, cette idée que le yoga on le pratique depuis 2000 ans, que c'est la plus saine des disciplines et qu'on va trouver l'équilibre dans sa vie grâce à ça... Bon sang, après une heure de "découverte" j'en suis sortie rompue, brisée, à tel point que je n'ai même pas été capable de rouler en vélo pour rentrer à la maison ! L'horreur...

Dresde : Le parlement de Saxe
Leipzig : La gare centrale
Par contre, le soir, le moral remonte ! J'ai oublié de le raconter auparavant, mais le mercredi soir, pendant la soirée, Burkhard m'avait prévenu qu'il allait à un concert le vendredi soir, et que si ça m'intéressait, j'étais la bienvenue pour l'accompagner... J'avais évidemment accepté, et le lendemain, il m'annonce que finalement, il va à un autre concert mais avec son frère et des amis. J'ai bien sur dit que je venais quand même. Le vendredi soir, je me retrouve donc devant le supermarché à l'attendre lui et la bande de copains de son frère (que j'imagine classique... J'avais déjà trouvé son frère sur facebook, histoire de me faire une idée de ce à quoi m'attendre... ^^). Et j'ai juste vu débarquer cinq rockeurs/métalleux avec des sacs à dos, qu'ils ont été remplir de bouteilles de bière au supermarché (ça coute rien, ici, c'est hallucinant. Mais question qualité par contre, c'est pas la gloire xD). Bref, dubitative, je m'achète une bière avec, et on démarre en groupe rigolant et racontant des conneries, jusqu'au lieu du concert. Prise d'une curiosité soudaine, je demande à Burkhard si ils ont l'habitude de sortir avec des filles... Il m'a simplement répondu "Pas vraiment, en fait. Aujourd'hui, tu joues un peu le pourcentage légal. Tu sais, comme dans les entreprises, où il faut au moins 40% de femmes, ce genre de choses... Ben là, c'est la même chose". Bon, il se foutait un peu de moi, c'est vrai.

Leipzig : Nikolaikirche
Cela dit, j'ai quand même été un peu l'attraction. OH, une fille. OH, une fille qui écoute du métal. Héé, mais elle boit de la bière non ? En même temps, une bouteille de bière, c'était pas la fin du monde non plus... Hééé, mais elle est cool en fait l'étudiante échange ! (Bientôt, j'aurais un prénom, claaaaasse !). Bref, j'ai passé une excellente soirée, les groupes étaient plutôt sympas et il y avait beaucoup de gens de l'école de 11e et 12e année. Dans les groupes de "rockeurs et métalleux", ce concert était un peu le "The place to be" de la semaine, et ça a pas fait de mal à ma côte de réputation qu'on m'y voit. Je suis rentrée de ma soirée sur un petit nuage, et de bonne humeur pour entamer un loooong week-end.  En effet, je finis cet article sur le vendredi 30 septembre et le lundi suivant, le 3 octobre, était la journée de la fête nationale allemande ! J'ai donc pu récupérer et me remettre un peu de cette semaine épuisante...





Allez, je clôture ici et mettrai les photos prochainement ! Promis, avant lundi prochain, je serais revenue à jour de mes articles.
Au programme :
Leipzig : Thomaskirche
- Mais j'peux vraiment avoir des amis !
- Reprise ferme de l'équitation, oh oui !
- Vacances et Découverte d'Heidelberg...
- Conceeert !

Bonne soirée/nuit/journée/midi selon le moment auquel vous lirez cet article, j'espère que vous allez tous bien et merci pour les mails que je reçois régulièrement. Même si je n'ai pas toujours le temps d'y répondre comme je voudrais, ça me fait toujours suuuuper plaisir de recevoir des nouvelles ! Portez-vous bien :)

samedi 24 septembre 2011

Boah, on s'en fout tfaçon les Allemands y comprennent rien !

Pour une fois, cet article se promet plutôt court ! (Enfin, je dis ça mais je vais encore pondre un roman que je n'aurais rien vu venir... Oh verve, quand tu nous tiens).
La semaine est plutôt passée vite pour une fois, je crois que je commence à entrer petit à petit dans ma routine "cours le matin, promenade en ville l'après-midi, rien faire le soir".
Nous voici donc... *va vite voir quand elle s'était arrêtée* ah ! mardi matin. Je commence la journée un peu maussade, en effet notre professeur de GK n'est pas là ce mardi, mais malgré cela, il faut quand même qu'on se lève à 6h. Grâce à ce beau système allemand où le temps, c'est pas de l'argent, mais de l'apprentissage, ils ont convaincu un autre prof de nous donner cours d'autre chose à la place. Par contre, alors que j'écris, je me rends compte que j'ai absolument oublié ce qu'on a fait ce matin-là. Comme quoi, les deux premières heures du matin en allemand, ça reste frappant. Les deux heures d'ensuite, c'était de l'anglais. Normalement, cours plutôt facile. Mais j'avoue que face au niveau des autres gens de ma classe... je me démotive un peu. Je n'ose plus prendre la parole en cours, je ne fais qu'écouter, bref, pas la joie ! Je ne sais fichtrement plus non plus ce que j'ai fait durant ces deux heures-là. D'ailleurs, j'arrête directement le résumé du mardi, parce qu'au fond, je ne me souviens plus du tout de la journée, si ce n'est que je n'ai pas eu cours d'anglais, le soir. Ah oui, j'ai été me perdre en ville tout l'après-midi. Rien de très palpitant, en somme.

Passons donc directement au mercredi qu'on va aussi raconter très vite parce qu'il ne s'est pas non plus passé grand chose. Si ce n'est les deux heures de profil du matin qui ont été des heures d'informatique : alors ça, c'est vachement cool, parce qu'en plus d'être intéressant, j'ai absolument pas besoin de comprendre ce que raconte le prof pour participer activement. Et ça fait du bien de servir à quelque chose, parfois. En fait, je trouve le système d'enseignement allemand très très ennuyeux. La moitié du temps, on écoute le prof sans rien faire, l'autre moitié, on fait des travaux de groupe. Vous allez me dire que les travaux de groupe c'est sympa. Oui, sauf que c'est rarement constructif, surtout pour moi qui n'en pige pas une. En soi, le grattage continuel de papier belge me manque un peu (au moins ça tenait occupé quoi).

Bref, pour qu'il se passe quelque chose d'intéressant, il a fallu attendre le jeudi ! Je commence par deux heures de morale en anglais et je me fais donc rapidement abandonner par Léon qui a cours ailleurs. N'ayant pas envie de d'aller me poser en classe pour écouter des conversations incompréhensibles, je me promène un peu dans l'atrium et voit Sofia (une fille de mes classes d'anglais/allemand/morale en 12e) qui s'installe à une table avec une illustre inconnue. Je prends donc mon courage à quatre mains (oui oui !) et vais les trouver. On a papoté gentiment jusqu'à ce que Sofia, grande curieuse, me pique mon mp3 pour savoir ce que j'écoutais. Grande nouvelle ! On partage beaucoup de goûts musicaux, ce qui évidemment refait monter ma "côte de popularité" auprès d'elle. La journée commence bien ! On se rend donc en morale en papotant et ma bonne humeur retombe rapidement. ENCORE un travail de groupe (j'en ai déjà fait plus ici que pendant toutes mes secondaires en Belgique...) mais malheureusement, groupes imposés. Je me suis retrouvé à travailler avec trois types qui ressemblaient plus à des grands singes qu'à des humains (j'vous jure, ça passait même par la case "je mange mes crottes de nez" c'est tout dire...) et qui n'en avaient rien à cirer de mon éventuelle compréhension. En gros, j'ai encore regardé par la fenêtre pendant deux heures. Ô joie, quand tu nous tiens.
C'est donc d'une humeur maussade que j'allais quitter le cours, puis je me résigne finalement pour rejoindre Sofia et Maxi (une de ses amies, qui partage les mêmes cours). Et là, Sofia annonce, triomphante "Oh, Maxi, tu ne devineras jamais quelle très bonne surprise j'ai eu à propos de notre petite étudiante belge !". Maxi la regarde d'un air vaguement... inintéressé. (Pour vous dresser le portrait, Maxi c'est une métalleuse de royalement 1m45, qu'on ferait pas chier même en faisant 1m90 et 120kg de muscles). Mais au fur et à mesure que Sofia énumère les groupes, le sourire de Maxi grandit, grandit... et elle finit avec des étoiles dans les yeux. Finalement, je suis sortie de la classe en papotant avec les deux, jusqu'à les accompagner dehors pour leur pause-cigarette. Un peu de discussions, très vagues présentations avec un autre fumeur en pause... Bref, de personne en personne, je commence à faire mon trou à l'école. J'ai pas encore franchement d'amis, mais j'ai de plus en plus de gens qui me sourient et me saluent dans les couloirs. C'est pas encore la gloire, mais je ne vais pas non plus faire ma difficile !

Malheureusement, la journée ne s'est pas aussi bien continuée. J'ai clairement déchanté en anglais, et n'ai de nouveau pas osé dire un mot sur les deux heures de cours, je me suis véritablement déçue, faut que je me reprenne ! Ensuite, deux heures soporifiques de musique (quoique... Ils ont eu "interro" de chant et je dois dire que les entendre chanter devant la classe par petit groupe m'a un peu amusée... Surement parce que je suis dispensée de l'exercice !) et de géo. Et la journée se finit sur une plutôt bonne surprise, puisque ma prof d'allemand étant absente, j'ai eu fini une heure plus tôt... C'est toujours bon à prendre ! Point de vue école, bilan donc plutôt mitigé : je me suis rapprochée de Sofia et Maxi, mais j'ai l'impression d'être redevenue une inconnue aux yeux du groupe de filles avec qui je suis sortie vendredi. Sachant qu'elles ont fini la soirée en me sautant dans les bras et en me disant qu'elles étaient vraiment super contentes que je sois venue... Je ne comprends plus RIEN. Les filles c'est pas mon truc, les chevaux c'est plus facile : oreilles devant = je t'aime bien OU donne moi la carotte ! oreilles derrière = va te faire voir.
Faudrait que je leur demande de se faire implanter des oreilles de chevaux, ça me faciliterait grandement la vie.

Par contre vendredi a été une journée en tout point excellente. Déjà, pour la première fois depuis un mois je me suis levée reposée de ma nuit, ce qui joue évidemment positivement sur ma bonne humeur. Pas de commentaires sur mes deux premières heures : grâce à une méthode de travail plus "belge" qu'allemande, elles sont passées vite et ma foi, pas désagréablement. Ensuite, deux heures en classe 10. Normalement, pour de la physique, mais le prof étant absent, on aura une heure d'anglais et une d'histoire, ce qui est très loin de me déplaire. Mais en plus de cela, j'apprends qu'un groupe d'étudiants échanges français est arrivé à l'école ! Des vacances pour mes oreilles !
Bon, j'ai rapidement été déçue, ils ont entre 13 et 14 ans, et ce sont tous des petites racailles (je vous passe les anecdotes, non seulement c'est pas drôle, mais en plus, un peu choquant, parfois). Cependant, allez savoir pourquoi, ça m'a motivée à me rapprocher des Allemands de ma classe, et je me suis retrouvée à discuter avec des filles à qui je n'avais jamais adressé la parole (ou presque...), et me découvre une nouvelle compétence : La compréhension de conversation ! Agréable découverte s'il en est. D'autant qu'à la fin de la pause, Freya (rappel la "people" de la classe qui m'avait tendu une main amicale quelques jours après mon arrivée et avec qui je n'ai plus parlé depuis longtemps) m'annonce qu'ils font une fête de classe aux alentours des prochaines vacances et que ça leur plairait bien que j'y passe. En gros, soirée pyjama-films d'horreurs ou un truc du genre. Ca m'a vraiment fait plaisir et j'ai évidemment accepté !
Les deux heures de cours suivantes passent elles aussi, plutôt vite (exercices faciles en anglais, puis heure d'histoire que j'ai passé à lire mon bouquin offert par mon dévoué grand frère :D Merci d'ailleurs, il est absolument génial, je le bouffe déjà. Gaiman a un style tellement efficace et mystérieux à la fois que... Bref, tu me connais quoi). Puis je me retrouve à zoner dans l'atrium pendant la pause de 11h. Voyant tous les étudiants échanges et leur correspondant rassemblés, je vais traîner près d'eux et là, les Allemandes m'annoncent qu'ils partent faire un tour dans la ville et que ce serait chouette que je puisse venir pour leur donner un coup de main. Je n'hésite pas une seconde et demande à Léon si c'est normalement faisable. Il devait pas en savoir grand chose, mais il m'a dit que c'était bon, donc j'ai laissé tomber deux de mes six heures d'anglais de la journée pour faire le tour de Freiberg !

Le tour en question n'a duré qu'une heure et demi, puisqu'on a été jusqu'à l'hôtel de ville pour écouter quelques explications (en Français, au moins j'ai appris quelque chose !) sur le bâtiment en question, puis on a eu droit à un Powerpoint d'une heure sur les projets que la ville mène au Népal (petite parenthèse, j'ai été très impressionnée par ce qu'ils ont développé là-bas, en 6 ans, j'essayerai de faire un article là-dessus, à l'occasion). A 13h, je retourne rapidement en anglais pour ma dernière heure (j'ai failli ne jamais y arriver, les portes ayant été fermées XD). Bref, un peu en retard, ce qui n'a soulevé aucune question de la part du prof, alors à quoi bon s’inquiéter... Pendant cette heure-là, on a assisté à un "remake" de A midsummer night's dream par la classe d'anglais parallèle... La pièce a été filmée, si je trouve la vidéo, je la poste, c'était ABSOLUMENT génial. Ils ont tout ré-écrit pour faire une pièce contemporaine d'environ 30 minutes, ou les fées deviennent des filles de banlieue, et la magie, "de l'herbe magique... hmm". Ajouté à cela quelques excellents talents de comédiens et on s'est vraiment bien amusés. Bonne journée de cours qui finit-là !

Je rentre rapidement à la maison pour manger, puis décide de retourner en ville acheter une carte postale et tenter de retrouver le groupe que j'avais abandonné pour retourner en cours. Et là, au hasard de mes errances, je suis retombée sur le groupe de filles de ma classe qui faisait un rallye avec leurs  correspondants ! J'ai donc joué la traductrice avec eux pour finir le jeu et on s'est vraiment bien amusées. Au final, je n'ai presque pas parlé avec les Français, en revanche, je les écoutais et traduisais tout ce qu'ils racontaient aux Allemandes. J'avoue qu'on s'est un peu foutus d'eux, mais c'était presque impossible de faire autrement, vu leurs conversations... J'ai d'ailleurs pris grand plaisir à me trouver dans une position plus agréable en parlant allemand que français et je crois que c'est la première fois que je me suis autant sentie "à ma place". Je passais d'une langue à l'autre, traduisant dans un sens ou dans l'autre... Je me sentais presque bilingue et j'ai enfin pu effleurer une partie du but qui m'a mené ici. Et ça fait fichtrement plaisir !

J'ai donc fini la journée (après un petit sms à Corinna, qu'elle ne s'étonne pas que je parte 3h en ville pour acheter une carte postale...) avec eux. Au programme retour à l'école pour manger un bout de gâteau et donner les résultats du rallye, puis faire un jeu SENSATIONNEL (sentez l'ironie qui pointe au travers de ce mot). Ahahaha, suspense... On a du faire des momies avec du papier toilette ! Grande classe... Enfin, on a un peu foutu le bordel et ça a eu le mérite d'être drôle.
Après ce grand moment de "camaraderie" on a eu un peu de temps libre aux alentours de l'école, que j'ai passé avec le même groupe de filles et un gars de 11e que j'avais rencontré un peu plus tôt et avec qui le courant passe bien (dont je ne révélerais le nom que dans l'article anecdotes...). Ca a fini en "Guerre des post-its" tant qu'on a presque vidé deux paquets, je crois, et quand je suis rentrée à la maison j'avais encore une ébauche de prénom collée dans le dos. Ce qui m'a doucement fait rire puisque, pour rentrer, j'ai traversé tout Freiberg avec une armée de post-it sur mon t-shirt. Vous pourrez contempler l’œuvre prochainement, quand Claudia m'aura envoyé la photo :-).



En gros, j'ai passé une EXCELLENTE journée. Ce qui me déprime un peu, c'est que les week-end ont tendance à très bien commencer, mais les semaines se tirent en longueur, comme si rien ne s'était passé pendant les WE... L'avantage en revanche, c'est que je suis aussi invitée à une "soirée privée pour les participants de l'échange" mercredi soir, et je vais peut être aussi à une autre la "Sokrates Party" jeudi soir. De plus, je vais peut-être accompagner le même groupe dans leur vadrouillage de la semaine prochaine, donc peut-être visite de Leipzig et Dresde au lieu de n'avoir presque rien à faire... J'attends des nouvelles de Lisa par facebook, mais les profs de français m'ont donné l'autorisation d'accompagner et mes parents d'accueil ont l'air plutôt pour... Hâte d'en savoir plus !

Allez, je vous laisse à la fin de cet article finalement pas si court, j'espère que vous prenez plaisir à me lire quand même, malgré la longueur... Bisous allemands, à la prochaine !
(Je vous laisse deviner à qui fait référence la phrase de titre... Hm !)

lundi 19 septembre 2011

Salamu !

Attention cet article raconte mes "aventures" du week-end dernier, juste après celui-ci se trouve celui à propos de la semaine dernière !

Bon, nous voici donc arrivés à... vendredi soir ! Je soupe à la maison, et une fois le repas débarrassé, regarde ma montre avec impatience... Encore une heure et demi avant de rejoindre les filles ! Je tourne un peu en rond, et fini par partir en avance. Je me retrouve à traverser Freiberg à 21h30, seule, en pleine nuit, par les petites rues et ruelles, en jupe... Et sans même prendre de risque : y a personne ! La chose la plus dangereuse que je pourrais croiser, c'est éventuellement un chat. J'étais stressée tellement c'est inhabituel pour moi !

J'arrive donc à l'école sans encombre avec un petit quart d'heure d'avance, mais il ne fait pas froid (pas encore...). J'attends donc que Martina et compagnie viennent me récupérer. Au bout d'un moment, je vois deux silhouettes qui s'approchent en parlant très fort... Pas de doutes, elles ont déjà bu un verre en mangeant et ont déjà bien commencé la soirée ! Cela dit, elles ont toutes les deux encore les idées claires (vous me pardonnerez l'usage abusif des pronoms, mais je ne connais pas la moitié des prénoms encore), et on rigole déjà beaucoup en prenant le chemin du bar où nous attendent les autres. On rejoint donc Lydia (prononcer Ludia) et une autre fille, à l'entrée d'un bar. Nous sommes rapidement rejointes par une fille et un garçon de notre cours d'allemand. On va s'asseoir tranquillement à l'intérieur, et les fous-rires sont déjà au programme.

En effet, Lydia a vécu 9 ans en France, mais est en Allemagne depuis 8, elle voudrait donc exercer son français avec moi (avec plaisir !). Elle l'a un peu perdu, mais on peut discuter facilement et là, Martina (devenue très amie avec l'Apfelschnapps, à ce qu'on m'a expliqué), décide que le français c'est génial et qu'il faut tous qu'on se mette à parler français. Donc tout ceux qui ne savent pas le parler, doivent le faire quand même, au moins un peu, et elle apostrophe tous les gens qui passent à proximité de notre table pour savoir s'ils parlent français. Finalement, elle se met à parler français elle même... Franchement, je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi drôle de toute ma vie. Une allemande bourrée qui tient à tenir une conversation en français, tout en ne tenant pas assise sur sa banquette... J'en avais mal aux abdos tant je riais. Mais le pire, c'est que je ne l'ai jamais entendue dire le moindre mot de français en dehors de ce moment-là, mais elle se débrouille assez bien pour suivre et participer à la conversation que j'avais avec Lydia ! J'ai beaucoup ri, mais aussi été pas mal impressionnée.

Là-dessus, deux autres garçons que les filles connaissent nous rejoignent et sont également invités à parler français. Le premier dit quelques mots timides, le deuxième dit qu'il ne connait rien, à part... Un mot. Alors là, tout fier, il nous lâche un sublime "Salamu !" en expliquant que c'est le mot français pour salami. Il m'a fallu dix minutes pour me récupérer et lui dire qu'en français, on a du salami aussi. Il a eu l'air un brin vexé et nous a quand même parlé de Salamu toute la soirée. 

Sur le coup de minuit, on se rend au terrain de sport... Parce que je ne l'avais pas encore expliqué, mais ce week-end était celui du Nepallauf ! (en français, course pour le Népal). Il s'agit d'un projet que mène l'école depuis onze ans, dont les bénéfices sont reversés à une région du Népal pour prolonger l'école. Enfin, c'est plus compliqué que ça, Wolfgang me l'a expliqué plus en détail, mais j'ai oublié :D.
En pratique, entre le vendredi 16h et le dimanche 16h, les gens sont invités à courir. Chaque personne qui court doit être sponsorisée et le sponsor s'engage à reverser une certaine somme pour chaque tour parcouru, le but ultime étant qu'entre vendredi 16h et dimanche 16h, il y ait toujours des gens qui courent sans interruption.
L'ambiance était vachement sympa, surtout en pleine nuit comme ça. Les élèves sont super impliqués, tous participent, même si ce n'est que pour faire quelques tours, pour gérer les inscriptions ou pour compter les tours que font les autres. Vendredi, je n'étais là que pour regarder, car je devais me rendre à Dresde samedi matin, et je ne voulais pas être crevée... Je suis donc restée une demi-heure puis suis rentrée à la maison, après les adieux presque larmoyants, avec les filles qui, elles, courraient. J'ai vraiment passé une super soirée, et elles avaient l'air super contentes que je sois venue avec elles... A refaire !
Retour rapidos, toujours en vélo et en jupe, dans les ruelles désertes et dans la nuit-encore-plus-nuit, pour rencontrer... Deux étudiants qui sortaient d'un bar et quelques autres qui se rendaient au terrain de sport. Rien à dire, Freiberg, la nuit c'est ultra-dangereux.

 Le samedi matin, par contre, réveil à 8h pour me rendre à Dresde... Que c'est dur ! Je devais y rencontrer pour la première fois ma coordinatrice. Je fais le voyage d'aller avec Corinna qui se rendait à une conférence. Et là, en arrivant au point de rendez-vous, surprise ! Ma coordinatrice n'est pas là, et injoignable qui plus est. Alors là, le côté maman poule-protectrice de Corinna ressort et elle reste presque une demi-heure à attendre avec moi, se mettant en retard pour sa conférence. Je finis par lui assurer que je pourrais me débrouiller toute seule, que ce n'est pas grave. Je me dis que je vais visiter un peu, faire du shopping, puis je me débrouillerai pour prendre un train et rentrer. Dans le pire des cas, il me suffisait d'attendre 17h pour rentrer en voiture avec elle. Corinna allait donc partir, quand mon gsm sonne... Grandiose, voici enfin ma coordinatrice qui appelle ! Elle a des problèmes de bus et sera en retard. Corinna, rassurée, s'en va, et moi j'attends. (Presque déçue, la journée en solitaire à Dresde me tentait plutôt bien).

Et là, j'attends plus d'une demi-heure avant d'enfin rencontrer Frau L. Raccourci sur la journée : points positifs : j'ai mangé du gâteau et ait bu du chocolat chaud. J'ai aussi rencontré une autre étudiante échange de la région, qui vient du Brésil. Points négatifs : journée absolument inutile, j'ai eu l'impression de passer à côté de tout ce qui est intéressant dans la ville, ma coordinatrice est passablement obtue (elle m'a presque bouffé quand j'ai dit que je ne voyais pas l'intérêt de contacter l'université de Freiberg pour demander où je pouvais rencontrer les étudiants étrangers qui étudient là-bas, pour parler allemand avec eux... Non mais désolé, je parle déjà allemand toute la journée avec des gens dont c'est la langue maternelle, alors je ne vois VRAIMENT pas l'intérêt). Bref, l'impression de passer une journée avec ma grand-mère et pour ceux qui la connaissent, ils comprendront très bien pourquoi j'ai apprécié la journée.
A 14h, j'ai sauté dans un train (que j'ai failli rater, à cause de ma coordinatrice, encore), et j'ai gentiment fini ma journée à Freiberg, à la maison, pour me reposer.

Le dimanche, lui, s'est annoncé fantastique. Bon, ok, il a fait moche. Très moche. Très très moche. Mais toute la famille était partie pour voir une exposition, et comme je n'étais pas tentée par 8h de route sur la journée pour voir des bijoux (sisisi, 8h de route sur la journée !), je suis restée seule à la maison... Le bonheur d'avoir enfin un peu la paix ! Ma famille est vraiment géniale, mais on fait absoooolument tout en famille, et le fait d'être un peu seule avec mes pensées me manquait un peu. A la maison, je suis souvent seule pour déjeuner, dîner, ou quoi que ce soit, ici c'est absolument l'inverse. C'est plutôt agréable d'un côté, mais un peu fatiguant, aussi. Bref, j'ai profité de ma journée dignement : un peu de rangement, un peu de boulot pour l'école, puis beaucoup de musique (enfiiiiin sans mes écouteurs), regardé deux films en français... Une journée à la mode belge qui a bien reboosté mes batteries !

Et le lundi, on est déjà repartis pour une semaine... Pfiouu, je suis crevée encore XD. Mais au moins, aujourd'hui, j'ai eu fini à 11h, j'ai pas eu à me plaindre :-).

Allez, à la prochaine pour un article pleins d'anecdotes !

P.S : Pas de photos, j'avais oublié mon appareil pour aller à Dresde...

Are you from America ?

Bon, je vais essayer de faire les choses dans l'ordre, ce qui ne se promet pas gagné, avec pleiiin de musique dans les oreilles, je n'arrive pas à réfléchir. J'commence à écouter de la bonne musique bien allemande, mwahahaha. Pour essayer de faire simple, cet article sera consacré à la semaine dernière, le suivant au week-end passé. Prochainement, j'en écrirai aussi un avec toutes les anecdotes drôles que j'ai vécu jusqu'ici (vous y aurez l'explication du titre de cet article).

Alors, reprenons au week-end dernier, balade en ville le samedi, bonne soirée aussi, dimanche plutôt calme. Le lundi, je devais commencer mon nouvel horaire, mais à cause d'une chicane entre profs qui ne veulent pas de moi, Wolfgang qui tient à ce que j'aille en 11e et pas en 12e, finalement, je ne l'avais toujours pas reçu et attendais avec impatience d'aller voir "ailleurs". Parce qu'au final, dans ma classe de 10e, ils sont tous sympathiques c'est pas ça le problème, mais on a aucun atome crochu et en résumé : je me fais chier. J'espérais aussi qu'en ayant des cours en 11e et 12e, je rencontrerai des gens un peu plus mature pour arrêter de passer mon temps à discuter de maquillage.

Donc le lundi se passe plutôt bien, un peu embêtant comme toujours, mais c'est une journée cool, on a fini tôt, on a une heure de français, rentrée à la maison rapidement pour bosser un peu : rien d'exceptionnel. Le mardi par contre, une fois arrivés en maths, enfin une bonne nouvelle ! Je vais recevoir mon horaire. A la fin du cours, direction le bureau du directeur (et sans Léon cette fois) pour vérifier que tout est bon et la je découvre avec joie mon nouvel horaire. Il est essentiellement composé de langues, je n'ai plus de maths, plus de bio, plus de chimie,... Grand grand plaisir :D. Et l'autre bonne nouvelle, c'est que je le commence le lendemain, il était temps !

Pour vous l'expliquer un peu plus en détail... Disons que le directeur m'a annoncé que je pouvais m'en tenir uniquement aux cours qui me sont utiles : en somme, le lundi, je finis normalement par une heure de chimie et une de français -> pas nécessaire, donc je n'y vais pas et finis à 11h :D. Tout comme les deux heures de sport le mercredi après-midi, comme je vais de toute façon à l'escrime, pas besoin de me coller deux heures de sport dans les pattes, donc je n'y vais pas non plus :D. Sinon, j'ai 9 heures d'anglais réparties en 10e et 12e, 6h de morale en anglais en 11e et 12e, 7h d'allemand en 10e et 12e, plus quelques heures qui traînent, comme GK, Histoire, Profil... Je n'ai JAMAIS eu un horaire aussi peinard. Ca rattrape bien mon horaire de l'année dernière.


Donc, le mercredi c'est impatiente, mais stressée que je commence ce nouvel horaire avec nouvelles matières, nouveaux gens, nouveaux profs... J'espérais arriver en classe pendant la pause de 9h, pour discuter un peu (faut bien que je me sociabilise...) malheureusement, le mercredi matin, j'ai deux heures de Profil dans l'autre bâtiment de l'école et le temps que j'arrive dans mon local d'allemand au bâtiment habituel... Je ne découvre que des sacs dans la classe. Un peu déçue et toujours stressée, je m'installe au fond à un banc libre. Un peu avant la fin de la pause, ils reviennent tous, en me dévisageant, mais personne ne dit un mot, ni même ne s'approche de moi, donc je me contente de renvoyer des sourires et ne dit rien. Et puis là, crime, catastrophe, cataclysme ! Deux filles arrivent en classe et me sourient, je me dis "Aaaah, enfin quelqu'un qui a deviné qui était l'extra-terrestre". Mais non ! Je me suis fait bouffer de la plus belle manière qui soit, car j'étais assise à LEUR place. Appocalypse, mes amis.
Seulement la gente demoiselle a tellement parlé vite que je n'ai rien compris, et agacée par mon manque de réaction (je n'ai même pas eu le temps de dire que je n'avais pas compris) qu'elle s'est installée au banc derrière. M'enfin, sinon elle est en dernière année, elle passe son bac cette année et elle a 17 ans hein, c'est pas effrayant comme réaction.

Bref, la prof entre dans la classe, ne me regarde même pas et commence son cours. Moi je savais qu'elle était au courant de mon arrivée, donc je ne me manifeste pas. Par contre, les autres élèves, un peu perturbés ne cessent de me jeter des regards et là, la blonde derrière moi commence à tousser à s'en cracher les poumons l'air de dire "Hééé, mais y a une intruse à ma place, vire là du cours bon sang !". Malheureusement pour elle, la prof s'est contenté de lui balancer une réplique un peu acerbe (j'ai compris au ton, je ne sais pas ce qu'elle a dit sinon), qui a beaucoup fait rire tout le monde, sauf elle. Mwahaha.
A l'inter-cours, la prof est venue me parler et après ça, j'ai un peu papoté avec une autre fille de ce cours d'allemand là, plutôt excentrique mais vraiment très sympa.

Les deux heures d'allemand se sont plutôt bien passées, même si je n'ai pas compris grand chose. Je me suis ensuite rendue au cours de morale en anglais en 11e. J'ai pris les devants cette fois et ai directement demandé où je pouvais m'asseoir. Cette classe-là a l'air trèèèès cool (y a même une hippie youhouu) et personne ne s'est inquiété de moi. Le prof est aussi très sympa, est venu papoter avec moi au début du cours et m'a demandé de me présenter en quelques mots. Bref, deux heures qui sont très vite passées, dans une ambiance plutôt agréable. L'heure suivante, et la dernière de la journée, c'était le même cours, mais en 12e. Et là, j'ai réussi le COMBO de l'année : je suis restée à la même place que pendant le cours de 11e (bah oui, même cours, même local, même prof, j'allais pas déménager...). J'avais réussi à me mettre encore à une place qui a obligé la blonde du cours d'allemand de se déplacer. J'ai cru qu'elle allait mourir d'apoplexie. Maintenant, c'est officiel, elle me déteste. Du haut de son mètre cinquante-six, elle me lance des regards assassins partout où elle me croise. Brrr, si je disparais dans d'étranges circonstances, vous connaîtrez la coupable !
D'autant que (et oui, ce n'est pas fini !) on a du faire un travail de groupe et deux filles du cours d'allemand que j'avais eu plus tôt dans la journée (vous suivez toujours ? Je crois que c'est un peu brouillon là :p), m'ont proposée de travailler avec elle... Et la blonde qui me déteste ! J'ai même du m'asseoir A COTE d'elle. Ça a vraiment du la rendre dingue parce que le jeudi matin, on avait deux heures ensemble encore, et ben elle était pas là :D. Mwahaha, je suis démoniaque.

Un peu d'ordre : donc le jeudi matin, deux heures de morale en anglais avec les 12e qui se passent bien. Les deux heures suivantes étaient mes premières heures d'anglais avec peu ou prou le même groupe qu'en allemand. Ils préparent un projet autour d'une pièce de Shakespeare (A midsummer night's dream) mais comme je ne suis pas là depuis le début, je n'ai pas su faire grand chose. Donc j'ai accompagné d'autres filles (trèèès sympa) et on a plus ou moins juste papoté pendant deux heures. Ce qui fait que je commence plus ou moins à me faire des copines, puisqu'elles m'ont d'entrée proposer de sortir avec elles quand elles feraient un truc. Et un peu plus tard dans la journée... Tadadam, en dernière heure même, retour au cours d'allemand, elles m'ont proposé de sortir avec elles le lendemain soir. Évidemment, j'accepte ! Faut dire que je commençais à en avoir ma claque de passer mes week-ends à la maison à tourner comme un lion en cage...

Le vendredi, à l'école, rien d'exceptionnel. Cours d'anglais en 12e avec un autre groupe, puis retour en 10e pour des cours embêtants et dernière heure, anglais avec le groupe qui commence à m'intégrer. J'ai passé une heure à lire le texte de la pièce de théâtre (à défaut de pouvoir être utile...), puis je me suis arrangée avec Martina (une fille du groupe), pour la soirée. Rendez-vous à 21h45 devant l'école.... A suivre !

lundi 12 septembre 2011

Ich verlaufe mich nie... Ich spaziere !

Le théâtre de Freiberg. Le plus vieux théâtre subsidié par une ville et non un état, et ce, dans le monde !
Hallo ! J'vous préviens d'avance que cet article sera plutôt long, j'ai pas trop eu le temps d'écrire cette semaine, mais il s'est passé pas mal de choses ! Je vais donc faire les choses dans l'ordre, avec d'abord un résumé de la situation actuelle à l'école (et pas dans la famille, tout roule, donc j'ai pas grand chose à dire, ça se passe super bien :) ), puis des évènements de mardi, mercredi, vendredi et samedi !


Ecole : Ca se passe plutôt bien, dans la plupart des cours je me fais un peu chier parce que soit, je ne comprends rien, soit j'ai déjà vu la matière. Et dans le pire des cas, je ne comprends rien et je sais que j'ai déjà vu la matière, donc j'ai la flemme d'écouter pour entendre des trucs que je sais déjà :p. M'enfin, la semaine prochaine je reçois normalement un nouvel horaire, avec des cours en 10e, 11e et 12e (en gros, 4, 5, rhéto). Ca aura l'avantage de me faire rencontrer de nouvelles personnes et mon horaire sera couvert d'allemand et d'anglais, beaucoup plus de choses intéressantes au programme ! Je vous donnerai des nouvelles début de semaine quand j'aurais reçu ce nouvel horaire parce que pour le moment, ça cafouille un peu, apparemment... Avec les gens, ça se passe bien aussi, tout le monde est sympa et tout ce qu'on veut, mais j'ai un peu de mal à me faire des amis, parce que soit je ne comprends pas les conversations, soit je n'ai pas envie de les écouter : en effet, les filles qui parlent de maquillage, garçons, maquillage, bijoux, garçons, vêtements, je-galère-en-math, garçons, ça va dix minutes, puis ça devient lassant...


Une allée du cimetière : on a vu plus moche !
Mardi : Mardi a été un grand jour, mon premier cours d'anglais à la Volkshochschule, en gros, en promotion sociale. C'est un cours de conversation, j’espérais y rencontrer quelques personnes, mais ils ont à peu près tous l'âge d'être mes parents, donc je suis un peu déçue... Mais bon, le but étant de pratiquer de l'anglais, c'est pas un drame. D'autant qu'une française qui vit et travaille en Allemagne depuis quelques années participe aussi à ce cours. On a un peu papoté (en françaiiiiis) à la fin du cours, elle est très sympa et m'a proposé son aide si j'avais besoin de quoi que ce soit. J'ai besoin de rien, mais ça fait toujours plaisir ! Puis parler un peu en français, c'est pas désagréable non plus ! Je me réjouis de la revoir, elle, les autres un peu moins, parce que les petites madames prout-prout c'est pas spécialement folichon non plus :p. (Surtout celle qui me parle en allemand très vite et très bas quand je comprends pas en anglais, et qui parle encore plus vite à chaque fois que je lui dis que je ne comprends pas. Elle a pas l'air d'avoir saisi que l'allemand n'était pas ma langue maternelle, pourtant ça n'a pas été faute de le dire !). Bref, bilan un peu mitigé, mais plutôt mitigé-positif !


Une autre photo de l'hôtel de ville
Mercredi : Alors ça a vraiment été ma piiiiiire journée depuis que je suis arrivée ! (Oui, pire avec six i, parce que c'était vraiment atroce). J'étais abominablement fatiguée, crevée, moral dans les chaussettes, la flemme, pas envie d'entendre de l'allemand... Faut dire aussi que le mercredi c'est la pire journée, que des cours chiants toute la matinée, puis deux heures de sport l'après-midi... Beuuuh. D'autant qu'après la dernière heure de math, avec Herr Gustmann, il nous a embarqué avec Léon pour discuter de mon horaire. Sachant qu'on a 45mn pour retourner à la maison, manger, retourner en cours, perdre 10mn à discuter c'était franchement pas la bonne idée ! On a du retourner à la maison en quatrième vitesse, il faisait trop chaud, j'étais trop fatiguée, j'ai tapé une crise d'asthme dans l'affaire, avec la frustration, je fais à moitié une espèce de crise de panique... Puis comme je tiens de ma petite maman, même quand ça va pas, on avance ! Bref, j'étais à moitié repartie quand Corinna me dit que si ça ne va pas, je peux rester à la maison. J'ai pas attendu qu'elle répète et je suis allée me taper dans mon lit pour dormir deux heures... La gloire. Mais au moins, après ma sieste ça allait mieux et je suis repartie du bon pied.



Vendredi : Journée longue à mourir aussi, avec deux heures de math et deux heures de physique... Sachant que je ne comprends rien à ce qu'on fait, mais que je me rends toujours compte au bout d'un moment, qu'ils voient des trucs que j'ai déjà étudié, je fais des petits dessins pendant 4h... Puis on a eu deux heures d'anglais pendant lesquelles on a écouté les présentations de toute la classe, donc encore deux heures à rien faire. Enfin, on va en "Profil" où on apprend que notre prof de musique est malade et qu'on a donc fini ! Alors ça c'est une bonne nouvelle (d'autant plus bonne que pour une fois on a pas eu un autre prof dans les pattes pour avoir cours quand même...). Au début j'y croyais pas, la semaine dernière on avait encore musique avec le même prof, et après 10mn de cours il nous a libéré en disant qu'il avait un rendez-vous... Klasse ! Après je rentre à la maison et j'étudie à bloc du vocabulaire. Pourquoi me direz-vous... ? Parce que vendredi voyait ma première heure d'équitation depuis mon arrivée !
Juste parce que c'est joli !
Malheureusement, j'ai été déçue... Les installations sont super, les chevaux vivent en troupeau au pré donc ils sont bien cool dans leur tête, mais par contre, la leçon... Déjà donnée par une minette de royalement 20 ans qui avait pas trop l'air de savoir ce qu'elle faisait, je montais avec deux gamins de 10 ans qui tiennent tout juste à poney et j'ai fait des cercles et des serpentines pendant une heure. Je veux bien que refaire les bases c'est utile de temps en temps, mais là... D'autant que je m'étais retrouvée avec une vieille jument de manège ultra-blasée, ultra-raide et complètement "tais-toi, rien à cirer de ce que tu me racontes !". Au pas et au trot j'ai réussi à lui tirer quelques bonnes attitudes et un peu de boulot correct (à grand coup de rentre-dedans, parce que si tu lui rappelles pas que t'es là toutes les deux minutes, elle s'arrête et s'endort). Mais le pire, c'est quand il a fallu travailler au galop... Elle galopait PAS ! Je me suis retrouvée à me secouer comme une débutante pour réussir à lui arracher trois foulées de galop désarticulé. Et la prof de me dire "Elle est un peu difficile pour galoper, mais c'est comme ça avec tout le monde...". Tu parles ! Bref, je me suis ennuyée pendant une heure pour 15€. Marja doit téléphoner la semaine prochaine à la proprio des écuries pour savoir quelles sont mes possibilités de monte... J'aimerai bien monter en particulière avec un autre prof', histoire de montrer un peu ce que je vaux... Quitte à remonter la même jument, ça m'est égal, mais en travaillant de manière à pouvoir en obtenir quelque chose. En somme, moi qui me réjouissais de remonter, je suis revenue avec une petite mine. Vivement la semaine prochaine, cela dit, ça peut pas être pire !

J'ai pas menti sur la hauteur...

Samedi : Samedi a cependant été une très bonne journée. Je voulais refaire des photos de Freiberg, donc Gerald (l'ami de Tonjo présent quand je suis arrivée, NDLR) m'a fait visiter la ville. J'avais déjà vu une bonne partie de la vieille ville, mais juste les "rues principales". Là on s'est vraiment promené pendant près de trois heures pour faire le tour de tout ce qui a mérite à être vu. Entre le vieux cimetière plutôt agréable au soleil, le parc que je traverse tous les matins, on a aussi été sur le point le plus haut de Freiberg, de là on peut voir touuute la région, donc vue vraiment sympa ! Ce qui est moins drôle, ce sont les deux anciennes bâtisses de minage à moitié délabrée, et le sol complètement incrusté de capsules de bière XD. Il m'a expliqué que c'est un des lieux préférés des jeunes de la ville pour faire la fête... Bizarrement, ça se comprend : c'est en hauteur, plutôt décentré, tu risques d'emmerder personne... M'enfin, y a quand même un côté qui est à pic sur presque 30m, t'as pas intérêt à boire trop et à ne pas marcher droit !
Avant qu'on aille là-bas, il m'avait demandé si j'avais peur de la hauteur... Foncièrement, non. Quand on est arrivée au point le plus haut de Freiberg, je me disais qu'il n'y avait vraiment aucune raison de choper le vertige là-bas... Mais c'était pas pour cet endroit là qu'il m'a demandé ça ! En fait, on est montés sur un "Cran" (prononcer Craa-nn), en français je ne sais même pas comment ça s'appelle... C'est une espèce d'énorme piston (mais vraiment énorme !) qui monte une cage en fer à environ 100m de haut pour permettre au touriste de voir TOUT. Alors non, j'ai pas peur de la hauteur, mais la cage qui se balance légèrement à 100m de haut en étant juste retenue par un câble... J'étais VRAIMENT pas à mon aise et plutôt ravie de redescendre, même si la vue était splendide. Parce que monter si haut, en haut d'une église ou d'une tour, avec 40 tonnes de pierre bien solide sous les pieds, pas de soucis. Mais aussi haut et dans le vide... Et je n'exagère vraiment pas avec les 100m de haut, c'était vachement plus haut que l'Eclipse de la Foire de Liège, qui en fait déjà 75... Une fois PAS DEUX  !
Cela dit, ça offre une vue exceptionnelle !

On est revenus pour l'heure du souper, Corinna l'a invité à souper avec nous (faut dire qu'il connait Tonjo depuis tellement longtemps qu'il passe la moitié de son temps avec lui, à la maison, donc c'était banal qu'il soit là xD). On a dégusté un délicieux poulet qu'une cliente de Corinna lui avait offert, du bon poulet bio élevé en plein air, miam !
Une bestiole du parc derrière la maison
Après ça, tout le monde est retourné en ville : Léon avec des amis, Corinna et Wolfgang pour voir un mini-défilé de mode des magasins de la vieille ville (c'était sympa, avec des mannequins improvisés qui ne ressemblent pas à des cure-dents !), moi avec Gérald pour retrouver un de ses amis, un autre Wolfgang. Un peu surprise à l'arrivée, puisque le dit Wolfgang a environ 70 piges :p. M'enfin, c'était un petit vieux énergique, qui a plein de trucs à raconter (même si avec son accent de Bavière, j'ai pas compris grand chose). On a refait tout Freiberg en long en large et en travers, jusque 1h30 du matin :p. Au final, j'ai marché plus de 6h dans Freiberg hier soir, j'en ai encore pleiiiiin les pattes ! Mais j'ai récolté quelques belles photos et vidéos. Dont ces deux vidéos, que je trouve absolument exceptionnelle : la première, c'est une poupée dans la vitrine d'une boucherie (Gerald m'a raconté que sa soeur avait vu cette poupée pour la première fois peu de temps après voir vu le film "Chucky" (je ne sais pas comment ça s'écrit) et qu'elle n'en a pas dormi pendant deux jours).
La seconde, c'est un gars qui faisait de la musique dans la rue, vous savez, ces gens qui ont un chariot avec deux milles instruments dessus ? Et avec le parasol qui dansait en rythme... Je trouvais ça génial ! Bref, ça a été l'endroit le plus animé de la rue, avec même une dizaine de personnes qui dansaient, vers une heure du matin... C'était incroyable :p.
Ah oui, parce que j'avais oublié de dire que ce week-end, on fêtait la fin de l'été, donc y avait plein de trucs dans les rues, les cafés qui avaient sorti leurs terrasses improvisées, les magasins ouverts jusque 22-23h... Une petite ambiance de 15 août, mais avec autant de monde dans les rues qu'un mardi soir du mois de novembre à Liège (ça les a beaucoup fait rire quand je leur ai raconté ça, d'ailleurs, tellement eux trouvaient qu'il y avait du monde :p). Et encore un détail qui illustre l'activité nocturne débordante de Freiberg : à 22h tous les feux de signalisation sont COUPES ! Y a juste les carrefours "dangereux" qui ont encore droit à des feux oranges clignotants, sinon, plus RIEN. Parce qu'il passe deux voitures à l'heure, donc ils peuvent faire des économies d'électricité... Fear.

Une autre
Bref, c'est déjà plutôt long et je crois que j'ai déjà raconté pas mal de choses :p. Comme d'habitude, j'ai sans doute oublié quelque chose.... Ah oui, j'ai découvert l'échelle de gradation "d'intimité" entre les gens : A Liège, quand tu connais quelqu'un depuis 3 minutes et un quart, tu lui fais la bise en partant. En Allemagne, quand tu rencontres quelqu'un, tu lui serres la main et tu donnes ton nom de famille UNIQUEMENT. Si tu rencontres quelqu'un dans un cadre moins formel, tu lui serres la main et dit "Hallo", éventuellement tu donnes ton prénom si on te le demande. Quand tu commences à connaître quelqu'un, t'as le droit de juste dire Hallo, et tu te passes de serrer la main. Quand les gens deviennent vraiment amicaux, t'as droit à un "hug" américain pour dire bonjour/aurevoir. Et les amis qui se connaissent vraiment très bien, se font la bise... Non non, on n'est pas du tout formels par ici... :D

Bon, là c'est vraiment fini, j'vous laisse regarder les photos dispersées dans l'article, les vidéos, et les photos suivantes que j'avais pas la place de mettre ailleurs :p.

Ah non ! Ce matin, c'était l'anniversaire de Léon ! Il a eu 16 ans aujourd'hui et reçu pleiiin de bouquins. Il a commencé à essayer de lire un Astérix que je lui ai offert (en français...) il a pas fini la première page et est parti étudier du vocabulaire xD. Allez, c'est fini pour de vrai, à la prochaine ! Les deux vidéos (pas redressées, désolée) :
Le truc bizarre devant la boucherie

Le parasol du monsieur-a-musique

Le point "physique" le plus haut de Freiberg, jolie vue aussi !


Une autre belle photo de l'hôtel de ville

Une fontaine d'une rue principale. Y a plein de trucs artistiques un peu bizarre dans cette rue.

Un détail de la dite fontaine. J'ai dû refaire cette photo 12 fois avant de la réussir :p.

Le parc


Une photo potable du château !

La cathédrale... Malheureusement un peu floue, mais de nuit et au zoom, pas évident...

En pleine concentration pour une  belle photo de Freiberg :p

VRAIMENT trop haut

Et oui, je me donne du mal pour faire des photos correctes !